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Smartphone0486 707 496 - Sonia Piret

Il est temps de s'alléger !

Nos vies sont remplies. Par-là, je veux dire qu’elles sont souvent fort remplies.

De notre maison à notre emploi du temps en passant par notre tête, nous portons les traces de tout ce que nous avons déjà vécu.

Nos pièces sont remplies d’objets, notre horaire de rendez-vous, notre esprit de pensées et d’inquiétudes en tout genre.

On pourrait même dire, en fait, que nos vies sont trop remplies, et se sentir dépassés par la masse parfois hallucinante de ces choses dont nous nous sommes entourés.

« Ce qui devait nous combler creuse en nous un vide infini. »


Débordements et overdoses ...

Parfois, nous avons, au cours du temps, accumulé ce trop-plein de choses sans y prêter attention

  • notre maison s’est laissé envahir par les ustensiles dont nous avons eu besoin, par les cadeaux qu’on nous a offerts, par les collections que nous avons rassemblées ;
  • notre temps par les amis que nous nous sommes faits, par les enfants que nous avons élevés, par les tâches que nous nous sommes imposés ;
  • nos pensées par les problèmes que nous nous voyons, par les inquiétudes du lendemain, parfois même par les manques de place susmentionnés, dans notre temps et notre maison.

Il arrive aussi que, par peur du vide, nous nous efforçons nous-mêmes de constituer ce trop-plein, en traquant et éliminant prestement le vide apparu dans une pièce, les trous dans notre horaire, et même les moments de relâchement dans nos pensées.


Dans un cas comme dans l’autre, nous nous retrouvons souvent dans la même situation : nous sommes noyés – noyés de choses, de contraintes horaires, de tracas.

À force de remplir notre vie de choses et de les laisser s’y accumuler, il n’y a plus de place pour nous permettre de respirer et de profiter.

Notre vie est devenue une vie faite pour les choses que nous y avons entassées et plus une vie faite pour nous.

Se garder un espace


L’idée, c’est de garder dans votre vie une place pour vous.

Un vide, si vous voulez, un espace suffisant pour que vous puissiez respirer.

C’est, par exemple, une surface libre dans votre maison, un créneau vide dans votre emploi du temps, un espace différent – artistique, par exemple – pour vous pousser à penser autrement et à autre chose qu’à vos tracas quotidiens.


« La joie est le trésor que l’on découvre au fond de soi lorsqu’on est parvenu à se désencombrer de ses attentes, de ses illusions, de ses jugements et de ses peurs. »


Ce vide n’apparaitra pas naturellement. Il faut que vous l’imposiez dans votre vie et que vous continuiez à le défendre, comme un espace intouchable.

C’est ce vide qui restera disponible comme un espace de possibilité, de création, de liberté, un espace qui vous fera de la place pour vous, et pas seulement pour les choses qui y sont.


Désencombrer

Ce décombrement ne consiste pas à décider arbitrairement de tout jeter et de recommencer sur une page nouvelle.

Nos choses, aussi envahissantes puissent elles paraitre, ont parfois une importance cruciale, qu’elle soit sentimentale ou purement pragmatique. Parmi elles se trouvent de précieux souvenirs, des outils dont nous usons tous les jours, le temps que nous passons avec ceux qui nous sont chers, les rappels pour les rendez-vous importants que nous avons à faire, certaines croyances qui nous protègent et nous guident… Mais ces choses ont-elles toujours du sens aujourd’hui ? Vous apporte-t-elle de l’énergie positive ou de la mélancolie ?


Le but n’est pas d’avoir une vie vide, loin de là, mais une vie bien remplie ; pas seulement fort remplie, non, mais bien remplie, c’est-à-dire remplie de choses qui ont du sens pour nous actuellement. Qui nous font du bien et nous font sourrire.

Un désencombrement consiste donc avant tout à mener une réflexion sur nous-mêmes et sur ce qui remplit nos vies – en fonction du type de désencombrement, cela peut-être nos maisons, nos placards, nos pensées, ou encore notre emploi du temps. Nous sommes le gardien de notre vie, de notre espace, et tout ce qui y rentre, ainsi que tout ce qui y reste, n’est présent que parce que nous le décidons et jusqu’à ce que nous le décidions.

Désencombrer, c’est donc réaliser consciemment que telle chose a du sens pour moi et doit être précieusement gardée, et que telle autre, même si elle m’a bien servi pendant un temps – merci beaucoup à elle – n’est désormais plus qu’un bibelot duquel je pourrais me séparer, et que telle autre encore, même si elle m’a été donnée en cadeau et que je répugne à m’en séparer, ne fera qu’encombrer mon espace.


Cela implique, par la même occasion, deux exercices parfois très difficiles.

  1. En premier lieu, cela demande une réflexion quasi constante sur le sens que je donne à mon espace – qu’est-ce que je veux faire de mon temps ? de ma maison ? de telle ou telle pièce ? de cette énergie ? à quoi je veux consacrer ma vie ? En d’autres termes, cela requiert de pouvoir définir vos priorités : à quoi voulez-vous donner de l’espace et qu’êtes-vous prêts à donner pour défendre cet espace ?
  2. En second lieu, cela vous demande de pouvoir mettre des limites. Cette prise de position est plus aisée quand vous avez déjà défini, à l’étape précédente, quelles sont ces limites et ce que vous êtes prêts à faire pour les garder contre l’adversité, mais elle ne vous en demandera pas moins le courage de garder votre position et de vous assurer que votre vie reste vôtre.

Laissez moi vous souhaiter ce vœu pour les mois à venir :

" Nous vous souhaitons de faire de la place. En prenant une pause, en étant attentifs, en faisant un pas de côté, en ralentissant quelques instants, nous formons des espaces disponibles pour accueillir l'essentiel : la joie, la beauté, les émotions, la réalité. Nous vous souhaitons donc des vides pour pouvoir faire le plein de ce qui est important." 


Alors prêt à désencombrer pour danser avec la vie ?